Bovins Davantage de réformes laitières

L'afflux de réformes laitières perturbe l'offre sur les marchés. Les broutards sont moins nombreux mais tâtonnent pour trouver de nouveaux débouchés. L'Italie est à la peine, les pays tiers progressent à petits pas.

- Les exportations de broutards vers l'Italie se réduisent. Sur les neuf premiers mois de l'année, elles marquent le pas de 1,2 %. La Botte reste notre principal débouché, mais ses consommateurs se tournent vers des viandes moins chères. Conséquence, le marché polonais, en pleine structuration de ses ateliers d'engraissement, gagne du terrain et grignote quelques-unes de nos parts de marchés. Heureusement, d'autres pays manifestent davantage d'intérêt pour les races françaises, comme l'Espagne. Ses approvisionnements s'étoffent de 17 %, soit 16 000 têtes. Mais ces acheteurs marquent une préférence pour les animaux légers, voire les femelles. Cette tendance est perceptible chez tous les importateurs d'animaux vivants. UE et pays tiers confondus, les ventes de mâles pesants plus de 300 kg baissent de 2,3 %, au profit des légers (+ 7 %) et des femelles de plus de 300 kg (+ 4,8 %). Face à cette perte d'intérêt pour les sujets lourds, les cours reculent, notamment pour les charolais. Du côté des jeunes bovins, les abattages sont en baisse. Comparés aux chiffres de 2013 sur dix mois, ils sont inférieurs de 2 %, soit 10 600 têtes.

- Le cheptel laitier bondit de 1,5 % sur les neuf premiers mois de l'année. Même tendance pour les allaitantes avec 60 000 têtes de plus qu'en novembre 2012. Les abattages de vaches laitières progressent de 3,9 % sur dix mois, quand les allaitantes reculent de 2,2 %.

En force sur le marché, les laitières voient leurs tarifs fondre, et entraînent avec elles les autres catégories.

- Le consommateur est davantage friand de viande hachée. Avec une hausse de 4,5 %, elle est l'un des rares produits de la viande bovine à tirer son épingle du jeu.

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